Paris 2024 : retour sur les temps forts de la francophonie aux JO ! 

Les insulaires entrent dans la légende

• Sainte-Lucie  

Pour la première fois de son histoire, la petite île volcanique monte sur le podium des JO grâce à Julien Alfred. L’athlète ultra rapide a fait danser de joie tous ses compatriotes en remportant l’or sur le cultissime 100m et le titre de vice-championne olympique sur le 200m.

• La Dominique  

Si elle a porté les couleurs de son pays lors de la cérémonie d’ouverture, Thea LaFond, déjà championne du monde en 2024, a offert à l’île des Antilles, la toute première médaille de son histoire en décrochant l’or avec un triple saut de 15,2m. 

• Cap-Vert 

Encore une première historique. A quelques jours de son 28e anniversaire, le boxeur David de Pina a remporté la médaille de bronze lors de la demi-finale des moins de 51 kg et décroche enfin un titre olympique pour l’archipel d’Afrique de l’Ouest.  

• Républicaine dominicaine  

Non contente de décrocher la médaille d’or pour son pays sur le 400m, Marileidy Paulino a battu le record de Marie-José Pérec lors des JO de 1996. Côté hommes, les boxeurs ont électrisé les Caraïbes grâce aux médailles de bronze pour Yunior Reyes Alcantara (51 kg) et Javier Cristian Pinales (80kg).  

L’Afrique du Nord prouve son potentiel

• Maroc  

Le double champion du monde Soufiane el-Bakkali rafle la médaille d’or au 3 000m steeple et conserve donc son titre de champion olympique obtenu à Tokyo en 2021. En foot, les Lionceaux de l’Atlas ont sublimé leur jeu offensif pour ramener une médaille de bronze après une victoire écrasante contre l’Egypte (6-0).

• Tunisie 

En escrime, le champion d’Afrique Farès Ferjani s’est vaillamment battu contre le sud-coréen Oh Sanguk et a décroché l’argent dans l’épreuve de sabre individuel tandis qu’au taekwondo, Mohamed Khalil Jendoubi a remporté  le bronze chez les moins de 58kg.

• Egypte 

A 21 ans, Mohamed El-Sayed prouve que l’escrime africaine a toute sa place face aux pays européens qui dominent cette discipline. En décrochant le bronze, il permet au continent d’obtenir sa toute première médaille à l’épée.

• Mention spéciale à l’Algérie 

Le troisième pays francophone au monde a électrisé Paris 2024. D’abord, avec la médaille d’or sur l’agrès des barres asymétriques pour Kaylia Nemour, qui offre à l’Algérie sa toute première médaille en gymnastique. Puis avec Imane Khélif, sacrée championne olympique en boxe des 66 kg, qui a su garder la garder la tête haute malgré l’adversité.

Les belles histoires francophones des JO

• Le couronnement d’une légende  

Novak Djokovic avait tout gagné … sauf le titre olympique. C’est désormais chose faite : à l’issue d’un match intense, le Serbe a battu le nouveau chouchou du tennis, l’espagnol Carlos Alcaraz. Submergé par l’émotion, le “robot” a fondu en larmes en remportant la médaille qu’il désirait le plus.

• Tout pour les jeux 

Pour les sportifs, les Jeux Olympiques sont le but ultime à atteindre et rien (ou presque) ne pourrait les empêcher d’y participer. La preuve avec l’égyptienne Nada Hafez qui a atteint les huitièmes de finale en escrime en étant enceinte de 7 mois !

• Paris, ville de l’amour 

Pendant ces Olympiades, une nouvelle épreuve a fait son entrée avec pas moins de sept demandes en mariage dont trois pour la délégation française ! Les deux skippeuses Charline Picon et Sarah Steyaert, tout juste médaillées de bronze, ont ainsi accepté la demande en mariage de leur compagnon alors qu’Alice Finot, après avoir franchi la ligne d’arrivée du 3 000m steeple avec un record d’Europe, s’est agenouillée pour faire sa demande à son compagnon.

• Une ado en or  

Summer Mcintosh a seulement 17 ans. Cela n’a pas empêché l’adolescente canadienne de s’imposer en natation en remportant 3 médailles d’or aux 400m quatre nages, 200 m papillon (avec un record olympique à la clé), le 200m quatre nages et une médaille d’argent pour le 400m nage libre. Ça promet pour Los Angeles 2028 !

• Ne jamais renoncer  

Personne n’aurait parié sur elle. Après avoir enchaîné une blessure à l’épaule et une opération au genou en 2023, la judoka Gabriella Willems s’était qualifiée in extremis en mai pour participer aux Jeux. Revenue de loin, la Belge a de quoi être fière de son parcours puisqu’elle remporte le bronze chez les moins de 70kg.  

Chez elle, la délégation française sort le grand jeu

• Le sacre des patrons : Antoine Dupont et Teddy Riner

Désormais triple champion olympique, le judoka guadeloupéen poursuit sa domination mondiale en gagnant l’or chez les + 100kg en individuel et en équipe mixte. Côté ballon ovale, Antoine Dupont continue d’épater la planète en ramenant avec ses coéquipiers, une médaille d’or amplement méritée.

• Les trois mousquetaires du BMX Racing

Du jamais vu depuis 1924 : un podium 100% français avec par ordre d’arrivée, Joris Daudet, Sylvain André et Romain Mahieu à l’issue d’une course folle sur une piste bosselée de 400m qui a fait grimper la tension artérielle des spectateurs.

• Léon Marchand, révélation d’un prodige

Onze courses en 6 jours, quatre médailles d’or (dont deux dans la même soirée), une médaille de bronze en équipe, le Toulousain de 22 ans entraîné par le coach de Michael Phelps, a littéralement fait hurler de bonheur toute la France. Déjà entré dans la légende du sport, l’étudiant devient le sportif le plus médaillé des JO 2024.

• Des grandes premières et des adieux

A Paris, la France a décroché ses premières médailles d’or en surf grâce au surfeur polynésien de 22 ans Kauli Vaast et en taekwondo suite à un parcours sans faute d’Althéa Laurion. Pour Nikola Karabatic, ce n’était pas une première mais une dernière … Triple champion olympique, quadruple champion du monde, le meilleur joueur de l’histoire du handball a raccroché le maillot de l’équipe de France à l’issue d’un quart de finale où les Français ont été battus par les Allemands.