- « Je dirai à mes élèves en rentrant à Ramallah, que le fait de parler une deuxième langue étrangère offre beaucoup d’opportunités pour le travail, les études et les voyages. Le français en particulier est un vecteur qui permet d’échanger et de communiquer beaucoup plus largement, avec tous les francophones très répandus partout dans le monde. Cette ouverture, c’est ce que j’appelle « la porte des langues » pour reprendre le titre de mon podcast. »
Juwana Elias, professeure de français à l’école de Saint-Joseph de Ramallah (Palestine) et coordinatrice de projets à l’Agence Palestinienne de Coopération Internationale, lors de la conversation « inspirants francophones » à la librairie du festival.
- « La Parole Gelée est la trace matérielle d’un mot qui n’existe pas… Cette sculpture, tirée en porcelaine émaillée, est une transposition formelle de l’enregistrement de ma voix prononçant le mot « ptyx », inventé par le poète Stéphane Mallarmé pour les besoins de son Sonnet en X. »
Fabien Zocco, artiste, lors de l’atelier autour de l’exposition « Ce qui nous rassemble : langues, langages et imaginaires ».
- « Il y a eu dans l’histoire louisianaise une belle floraison littéraire à la fin du 19e siècle, influencée par Balzac, mais attachée à l’aristocratie franco-créole. Avec la guerre de Sécession cette culture sophistiquée, mais esclavagiste, a disparu, et avec elle la littérature louisianaise. Si on parle aujourd’hui français en Louisiane ce n’est pas grâce à des classes dominantes, c’est grâce aux petites gens, comme l’étaient mes grands-parents. Et c’est bien plus tard, avec ma génération, qu’est apparu un nouveau courant littéraire louisianais, une deuxième floraison, qui prend sa source dans les années 70. »
Zachary Richard, auteur louisianais de langue française, lors de la rencontre littéraire du 4 octobre.
- « Lorsque nous acceptons de nous exprimer en public, nous acceptons de prendre le pouvoir, c’est déjà une victoire que l’on peut inscrire à notre agenda. »
Frédérick Tsatsu, animateur de l’atelier d’éloquence francophone, président de Juna Togo, délégué général des Rencontres Internationales d’Eloquence et de Débat Francophone (RIDEF)
- « La langue française s’adapte totalement au RnB, on le sent d’autant plus en ce moment avec l’essor incroyable d’artistes francophones à l’international. Dans certains morceaux, je chante comme je parle, avec des mots d’argots quotidiens, de manière très orale et naturelle, dans d’autres j’utilise un français plus poétique ou encore le créole capverdien que j’ai appris chez moi dans ma famille. Cette langue c’est mes racines, elle fait partie de moi. »
Ronisia, nouveau visage du RnB francophone lors de l’émission RFI « Vous m’en direz des nouvelles » du 4 octobre, en direct du Festival de la francophonie à la Gaîté Lyrique.