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Cinéma

CINÉMA | La Francophonie en images 

Une projection en présence des réalisateurs de 4 coproductions francophones Sud-Nord soutenues par le Fonds Image de la Francophonie.

​​3bis rue Papin​ , 75003 Paris (Gaîté Lyrique), France

4 octobre 2024

14h, 16h, 20h et 22h

Infos pratiques

Lieu

​​3bis rue Papin​ , 75003 Paris (Gaîté Lyrique), France

Date

4 octobre 2024

Horaire

14h, 16h, 20h et 22h

Tarif

Gratuit

​​La Gaîté Lyrique​

Site organisateur

Cette projection en présence des réalisateurs de 4 coproductions francophones Sud-Nord soutenues par le Fonds image de la francophonie de l’Organisation internationale de la Francophonie et par le Fonds francophonie TV5MONDEplus mettra à l’honneur : 

  • A quand l’Afrique de David-Pierre Fila (Congo-Cameroun-France, 2024)  

Ce film documentaire dessine une fresque peuplée de visages et de voix qui façonnent et racontent le paysage et le territoire. Les images poétiques se heurtent à la dure réalité, la joie se transforme en chagrin, la beauté s’effondre en poussière de plastique. Les habitants des forêts battent des tambours pour perpétuer leurs chants. Ceux de la ville crient « Progrès ! ». D’autres encore se précipitent pour s’emparer des trésors de la terre, pour ensuite être accueillis par de nouvelles voix criant au défi.  

A quand l’Afrique est un documentaire intelligent, pertinent et poétique, un hommage à la nature pour contribuer à bâtir un avenir pour l’Afrique.  Ce documentaire a été présenté en première mondiale au Festival de Berlin (section panorama) et sera projeté au festival de Toronto. Il a bénéficié d’une aide du Fonds Francophonie TV5MONDEplus et d’une coproduction de TV5MONDE ; il sera prochainement disponible sur la plateforme gratuite TV5MONDEplus.  

Le vendredi 4 octobre à 14h dans l’auditorium.

  • Freda de Gessica Geneus (Haïti- France – Bénin, 2021)   

Freda habite avec sa mère, sa sœur et son petit frère dans un quartier populaire d’Haïti. Ils survivent grâce à leur petite boutique de rue. Face à la précarité et la violence de leur quotidien, chacun cherche une façon d’échapper à cette situation. Quitte à renoncer à son propre bonheur, Freda décide de croire en l’avenir de son pays.  

Un très beau premier film d’une jeune réalisatrice qui sait déjouer tous les pièges du film social pour construire un récit puissant autour de personnages très incarnés. Sélectionné au Festival de Cannes dans la section Un certain regard où il obtient une mention spéciale, le film a obtenu plusieurs prix : le Prix découverte et Prix du public au Festival du film francophone de Namur, Prix du meilleur film TV5 à Cinémania et Etalon d’argent au FESPACO. Le film a représenté Haïti aux Oscars, son promoteur officiel fut Francis Ford Coppola.  

Le vendredi 4 octobre à 16h dans l’auditorium.

  • L’homme qui a vendu sa peau de Kaouther Ben Hania (Tunisie, Belgique, France, Allemagne, Suède, 2020)  

Sam Ali, jeune Syrien sensible et impulsif, fuit son pays pour le Liban afin d’échapper à la guerre. Pour se rendre en Europe et vivre avec l’amour de sa vie, il accepte de se faire tatouer le dos par l’artiste contemporain le plus sulfureux au monde. En transformant son corps en une prestigieuse œuvre d’art, Sam finira toutefois par découvrir que sa décision s’est faite au prix de sa liberté. 

Un film de la talentueuse réalisatrice tunisienne désormais célèbre pour son film Les filles d’Olfa qui remporte en 2024 le César du meilleur documentaire. Sélectionné au Festival de Venise, section Orizzonti en 2020, Yahya Mahayni obtient le Prix du meilleur acteur. En 2021, le film est retenu aux Oscars parmi les cinq finalistes au titre du meilleur film étranger. Privé de sorties en salles à cause de la crise sanitaire, c’est une de ses premières projections publiques à Paris.

Le vendredi 4 octobre à 20h, dans l’auditorium.

  • White Building de Kavich Neang (Cambodge-France, 2021)  

Samnang, 20 ans, habite dans un immeuble historique de Phnom Penh. Le départ de son meilleur ami, la maladie de son père et la démolition imminente du bâtiment vont le faire grandir. Sa vie va basculer au fur et à mesure que se profile la démolition du bâtiment : derrière les murs, c’est toute une époque qui s’effondre, grignotée par la promotion immobilière et les gratte-ciels clinquants.  

Dans White Building, son premier long métrage, Kavich Neang pose son regard sur le Cambodge et sa jeunesse. Par l’itinéraire d’un fils au carrefour de sa vie, il livre un film aussi autobiographique qu’émouvant. Sélectionné au Festival de Venise, section Orizzonti, Piseth Chhun obtient le Prix du meilleur acteur. Le film obtient le prix de la meilleure photographie pour Douglas Seok au Festival de Lisbonne, est sélectionné au Festival du film de Namur, et a représenté le Cambodge aux Oscars.

Le vendredi 4 octobre à 22h dans l’auditorium.

Entrée libre sur réservation.

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